Hier je prenais le boulot à 9h. Je me suis réveillé à 10h moins le quart. J'ai enfilé les deux premiers trucs qui traînent sur ma chaise qui se prend pour une armoire, c'était un polo et un chino. Il pleuvait. VDM. Je prend la petite route qui me conduit au taff, en plein milieu route barrée, accident. Cool, ça fait un prétexte pour arriver en retard. Petite photo de l'accident et demi-tour, je dois passer par la ville. Je suis arrivé au taff à 10h30
18h30 je débauche, une petite douche et je vais rejoindre des amis au restaurant. On finit dans la garrigue pour faire du 4x4. On a cassé le carter d'huile d'un Partner Dangel et on a fumé l'embrayage de mon Citan en remorquant le Partner, rentré à la maison couvert de boue à 5h du mat après avoir poussé dans la boue comme un chien.
Aujourd'hui j'me suis réveillé à 15h, il fait tellement un temps de chien que j'ai paniqué parce que je pensais qu'il faisait déjà nuit et que j'avais passé la journée entière dans le coma.
Je prend mon téléphone; deux notifications : Le Figaro et ma banque.
La première me dit que ce weekend, c'était les journées du patrimoine. La deuxième me rappelle que, du patrimoine, bah j'en ai pas
Pour ma part visite du duplex A86 à RUEIL MALMAISON,
Hyper interessant sur les secrets de ce joyaux technologiques
Nicolas
Directeur Général du groupe Meyer Daniel,
Gestionnaire des réseaux d'agglomérations de Nice, Toulouse, Besançon, Genève.
Ainsi que de la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP)
Je travaillais donc je n’avais rien prévu, mais.... en passant devant la gare j'ai vu du rouge et du bleu alors je me suis senti obligé de faire une petite pose sur ma route
La 141R840 de l'AAATV CVL que je connais bien puisque son dépôt est chez moi, aux Aubrais :
Et deux jolis petits X2800 de l’Association "Autorail Limousin" qui l'accompagnent :
La relève tapie dans l'ombre :
Société de transports Phobos, vous transporte à Toulouse, Quimper, Besançon, Marseille et Paris ! [N5] Concessionnaire IVECO à votre service !(Ex. fourrière, Evobus, Hess, NeoMan, Volvo, Solaris...) - TehJordan -
Samedi :
Je me réveille à midi, à peine le temps de se faire à manger, se préparer, et départ pour le travail, prise de service 16h00.
17h40, peu avant la pause (et faire le plein de gaz de ce "truc" à plancher plat que l'on ose appeler autocar interurbain), coup de téléphone du chef d'exploitation pour me demander si cela ne me dérange pas d'aller, après la fin de mon service à 20h30, chercher un groupe au port de Toulon à 21h30.
Pas de problèmes, sauf que c'est une prestation "tourisme", donc, chemise blanche et corde de pendu cravate... que je met une fois par décennie, et encore... Bien sûr, faut courir se changer, certes, l'appartement n'est pas loin, mais un bus à garer, c'est pas une Clio, et comme si ça ne suffisait pas, un semi-remorque squatte l'endroit où je souhaiter me mettre me laissant tout juste la place devant lui, sous condition de faire un créneau.
Qu'à cela ne tienne, c'est parti pour la manœuvre que je réussi comme un chef et du premier coup, moi qui n'y arrive pas en voiture… Escaliers quatre à quatre, telle une tornade, la penderie est chavirée, on fonce se mettre devant un miroir, et c'est parti pour une bataille d'une demi-heure pour faire le nœud de cette maudite cravate qui se fait très récalcitrante (elle pourrait pas y mettre du sien, non ?)
Retour à l'aquarium, foncer à la gare routière pour un départ qui aurait déjà dû avoir lieu, trois clients médusés, mais soulagés, de voir débouler comme une balle leur dernière chance de rentrer chez eux autrement qu'à pied ou en stop, surtout sous une pluie battante.
Pied au plancher, on repart, limite sous les chapeaux de roues, mais tout en dérapages sur les passages piétons, une dernière cliente à prendre en cours de route, me fais remarquer gentiment que je suis un peu en retard, la pauvre, elle à dû le regretter ! Tout en respectant les limitations de vitesses, on file le plus vite possible vers la destination finale, pas de chichis dans les ronds-points, virages pris à la corde, on entendrait une mouche voler dans ce bazar si il n'y avait pas la radio !
Arrivé au terminus (avec dix minutes d'avance, mais chut), la mécanique et les clients sont soulagés de cet arrêt, mais à peine la dernière personne descendue, les portes se referment, petit coup d'œil pour voir si rien n'à été oublié et direction le dépôt pour changer de véhicule.
Mon chef est déjà là, tant mieux, je dois prendre un VDL de 13m20 que je ne connais pas, rapide explication, remise de l'ordre de mission, et en avant.
Problème posé, sortir d'un poste à ras les pâquerettes pour monter dans un car derrière un volant qui doit culminer à la même hauteur qu'un Tracer, ça change tout ! Les rétros ne sont pas non plus à la même place et la longueur est différente aussi, le but du jeu c'est de vite s'adapter pour éviter de froisser la carrosserie (et l'humeur du patron par la même occasion).
le péage n'étant pas loin, l'autoroute est vite attrapée, mais déjà, un regard vers l'horloge me dit que je suis en retard, désolé, mais là, impossibles aller plus vite que la musique. Fendant la nuit noire et pluvieuse, direction la préfecture du Var atteinte avec un quart d'heure de bourre… Mais aucune trace des clients ! Rapide coup de téléphone, leur bateau à pris du retard, ouf ! Du coup, on fait comme Charles, on attend !
22h30, enfin, ils débarquent, mais l'escalator vient de décider d'une grève surprise, les "tamalous" galèrent à descendre sur le plancher des vaches et peinent à venir jusqu'au car, sans compter qu'il faut maintenant ranger les bagages dans les soutes… Heureusement qu'ils ne sont que 44 !
Nous voilà enfin partis pour ramener tout ce beau monde (enfin, beau, faut pas exagérer, pour les journées du patrimoine, en voilà des antiquités) à Fréjus, 1h30 de route environ, la pluie commence à baisser en intensité, c'est bien, mais ça ne change pas grand chose, depuis le début, je n'y vois presque rien avec les feux de croisement et ça commence à me monter dans les cheveux, je sens que je vais rester en pleins phares… Ben voilà, il suffisait de demander, le comodo est bloqué sur cette position, c'est vraiment pas de ma faute, promis !
Sortie de l'autoroute, plus que cinq minutes et les clients seront arrivés à destination, mais un candidat au suicide arrivant à fond la caisse me coupe la route, c'est bon, il y à des freins bien puissant sur ce vaisseau de 63 places, mais j'ai retenu ta plaque le garenne, cours vite et pars loin avant que je ne te mette un coup de 12 entre les deux oreilles !
Enfin, dernière formalité, garer cet engin dans son box, en marche arrière, fermer le rideau coulissant et direction le plumard, je tire la couette, il est 1h du matin, le grognard va sonner dans 9 heures tout juste, il faut aller déjeuner chez les parents, au moins j'aurais plaisir à retrouver mon frère et la pile électrique qui lui sert de fils.
Dimanche :
Repas en famille, bonne ambiance, tout ce passe bien jusqu'au soir. Un appel du chef d'exploitation, lundi départ 1 heure plus tôt que prévu, la journée va être longue, et c'est pas demain la veille que je vais pouvoir faire la grasse matinée, heureusement que sans le vouloir, je l'avait faite samedi matin !
Certains ici ont de bonnes facultés de conteurs,... et c'est pas pour nous déplaire !
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